Ma petite puce,
J'ai été fort contrarié à la lecture de ta lettre. Bien heureusement, j'ai su contrôlé ma colère. Ta mère a su également me calmer avant que je ne puisse enfin écrire la réponse. Elle sera moins abrupte que les précédentes que j'ai chiffonné auparavant …
J'aurais voulu passer toutes ces vacances avec toi, mais hélas tu en as décidé autrement, et sans hésitation tu as dit oui par avance. Sans même me concerter au préalable … Je devrais te refuser ce fait et te garder chez nous tout le temps des vacances comme guise de punition à cette trahison …
Cependant j'en ai discuté longuement avec ta mère, qui malgré tout ne semble pas contre. Elle a posé les arguments sur la table avec les tiens. Pourquoi le fait que c'est Prue qui va passer une partie de ses vacances chez un ami sans « e » me paraît étrange ? Je pensais qu'elle n'était pas très amie avec les garçons, semble-t-il … Mais c'était peut-être mon impression, sans doute.
J'espère pour ce garçon qu'il est comme tu l'as décris, cela est la première condition, la deuxième, je tiens à correspondre avec ses parents pendant les vacances, je tiens à savoir chez qui tu es pendant ce temps et si ça se passe correctement. Troisième condition : Prue doit rester en permanence avec toi. Je lui demanderais si cela s'est passé ainsi … Trois précautions valent mieux qu'une, ma chérie.
Et pourquoi pas amener Rosa avec vous ? Ca sera une quatrième précaution en plus. Etant donné que c'est la sœur de Prue, il me semble adéquat qu'elle ne la laisse pas à l'écart … A moins que les parents du garçon n'ont accepté que deux personnes. En même temps, c'est normal, ils ne vont pas héberger tous ses amis …
J'aimerais bien voir une photo de toi en blonde. Cela me paraîtra étrange. Prue et ses blagues bizarres … Je ne sais de qui elle tient ça …Non bref, laisse, je divague, je ne connais pas assez les Dubois après tout …
Nous t'aimons tellement fort aussi et je tiens à avoir mes garanties suivit à la lettre si tu ne tiens pas à ce que je t'en veule énormément. La punition te guêtra mon enfant à ton retour sinon.
Ton papa nounours adoré qui tient à toi comme à la prunelle de ses yeux
PS : Je suis heureux de recevoir enfin de tes nouvelles. Je commençais à croire que tu ne voulais plus répondre à mes lettres …