HarryPotter-Hogwart2
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I don't want this moment to ever end. ( Pv Astoria Greengrass )

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Fred Weasley
Maison : Gryffondor
Fred Weasley
Membre de l'Ordre du Phénix
Membre de l'Ordre du Phénix



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MessageSujet: I don't want this moment to ever end. ( Pv Astoria Greengrass ) I don't want this moment to ever end. ( Pv Astoria Greengrass ) EmptyMer 3 Aoû - 22:46




« I don't want this moment to ever end. »

    La main de Fred Weasley glissa le long de l'épaule de son frère, alors que son visage reculait de son oreille et que le jeune homme s'éloignait à grands pas. Il venait de souffler à son cadet son désir de quitter la salle et lui promettait au passage de le rejoindre plus tard. Le regard braqué au sol, les épaules rentrées, Fred tentait de quitter la Grande Salle le plus discrètement possible. Les mains profondément enfouies dans ses poches, il croisa les doigts en espérant qu'aucun Serpentard n'aurait la merveilleuse idée de lui lancer une réplique cinglante ou qu'un des Carrow ne décide de passer sa mauvaise humeur sur lui. Aussitôt qu'il eut dépassé les tables où les élèves étaient encore installés, il accéléra le pas en allongeant ses enjambés. Il ferma les yeux comme si cela allait les faire disparaitre, c'était un réflexe stupide et puéril mais qui le rassura fortement. Il devait encore franchir les derniers mètres -mais aussi les plus périlleux- qui le séparaient de la sortie.

    Il tentait de faire taire la peur au fond de lui qui lui disait de retourner à sa place pour ne pas prendre de risque. Elle lui rappelait aussi la violente punition dont il avait écopé la veille, pour avoir répondu à un surveillant de l'école. Un des mangemorts, qui était chargé de la sécurité de Poudlard, s'en était pris à un deuxième année, le faisant tomber dans les escaliers. De nombreux professeurs du côté de l'Ordre, lui avaient demandé de garder son calme face aux provocations des mangemorts. Mais même si Fred avait été prévenu que ce genre de choses arriverait, il ne put se retenir de lancer une réplique cinglante avant de se précipiter pour aider le jeune élève. Peut-être avait-il cru qu'il s'en sortirait avec une simple réprimande verbale, mais c'était sans compter sur la cruauté des partisans du Seigneur des Ténèbres. Fred avait été immédiatement stupéfixé pour être amené à l'écart. En guise de punition, le mangemort s'amusa à le torturer à l'aide du sortilège Doloris. Il dût subir le sortilège impardonnable jusqu'à l'intervention de l'AD. En effet, ceux-ci, alertés par la capture de Fred, firent exploser des feux d'artifices dans le château en guise de diversion. Les mangemorts, obligés de le délaisser pour régler cette affaire, le laissèrent à moitié conscient et totalement paralysé par la douleur. Leur absence permit à certains courageux de venir le chercher, Fred n'eut jamais autant remercié la carte des Maraudeurs.

    Ravalant sa haine, il franchit alors les portes de la Grande Salle avec un certain soulagement. Il n'avait pas été repéré. Aussitôt, il prit la direction du couloir le plus proche toujours du même pas rapide. Il filait à travers les couloirs, jetant sans cesse des coups d'œil frénétiques autour de lui, le moindre bruit lui faisait rater un battement de cœur. Le sentiment de terreur qui régnait dans le château ne pouvait que rendre paranoïaque tous les élèves de l'école. Enfin, tous ceux qui ne se trouvaient pas à Serpentard... Serpentard ; Rien qu'à la mention de ce nom, une haine sans limite prit d'assaut ses entrailles et créa une boule dans sa gorge. Il les haïssait quasiment tous, ils étaient tous les enfants des êtres inhumains qui -en ce moment même- torturaient, détruisaient le monde des sorciers. Ceux à cause de qui il se trouvait loin de sa famille et de ses amis. Ces gens-là profitaient de façon immonde de leur immunité déclarée et bon nombre d'entre eux prenaient même part aux tortures.

    Après avoir parcouru un immense couloir, il dévala des escaliers en colimaçon à toute vitesse. Il ne savait même plus dans quelle direction il allait tellement il était absorbé par ses propres pensées car, si la mention de la maison des Serpentard produisait en lui des pulsions meurtrières, celle-ci causait aussi une grande peine. En effet, c'était dans cette même maison rivale, dans l'une des familles les plus proches du Seigneur des Tênebres, que se trouvait son unique amour. Essoufflé par sa course effrénée à travers le dédale de couloir, Fred s'arrêta net, s'appuyant contre un mur. Les yeux clos, sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration saccadée. Il pensait toujours à elle, depuis plus d'un an. Astoria Greengrass n'avait cessé de hanter ses songes un seul instant.

    Pourtant depuis tout ce temps, ils n'avaient plus eu le moindre contact. C'était comme si leur relation n'avait jamais existé. À son départ de Poudlard, Astoria et lui avaient tenté de continuer leur relation mais tous les deux savaient que cela était voué à l'echec. Ils ne pouvaient plus se voir en cachette dans chaque recoin du Château comme ils le faisaient jadis. Ils ne pouvaient plus vivre leur relation sans le risque de se faire attraper. Alors ils y avaient mis fin, violemment, créant une dispute comme ils savaient si bien le faire, une dernière où des mots blessants avaient fusés. Se quitter avec de la haine, cela faisait toujours moins mal. De plus, il ne voulait pas être dupe, il s'était déjà créé trop de faux espoirs pour croire que la jeune fille avait pu l'attendre. Elle n'était sûrement même pas au courant de son retour à Poudlard. Il eut un long soupir. Peut-être même qu'elle avait changé. Ce n'était sans doute plus la fille qu'il avait aimé. Et si elle était devenue comme les autres? Si elle était devenue froide, cruelle et qu'elle aussi torturait les élèves? Fred se décolla du mur pour reprendre son chemin, s'arrachant aussi de ses pensées douloureuses. Il ne devait plus penser à tout ça, après tout c'était fini.

    Il chassa de son esprit tous ses songes aliénants. Il aura bien d'autres occasions de se torturer l'esprit avec ses remords. Fred ralentit alors le pas, comme si peu à peu, il se reconnectait de nouveau au monde qui l'entourait. Il termina par s'arrêter complétement de marcher pour observer l'environnement dans lequel il se trouvait et tenter de reformer son trajet dans sa tête. Des torches accrochés aux murs de pierre éclairaient faiblement le couloir où il se tenait. C'était un couloir, froid, triste et sans fenêtre. Fred eut un mouvement de recul en comprenant qu'il se trouvait dans les cachots. N'était-il pas si stupide au point de se jeter lui-même dans la gueule du loup?

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Astoria Greengrass
Maison : Slytherin.
Astoria Greengrass
Serpentard
Serpentard



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MessageSujet: Re: I don't want this moment to ever end. ( Pv Astoria Greengrass ) I don't want this moment to ever end. ( Pv Astoria Greengrass ) EmptyJeu 19 Juil - 23:52

« Where everything is nothing, without you. »


    Au travers d'une salle de classe se trouvant au troisième étage, une jeune fille se tenait debout face à un bureau avec, en face d'elle, un professeur plutôt surpris de la voir. La jeune Astoria Greengrass, au visage vide et sans vie, avait décidé de rater le diner pour demander quelques informations supplémentaires à l'un des professeurs qu'elle ne portait pas dans son coeur, concernant des rouleaux de parchemin à rendre d'ici quelques jours.

    Cela allait faire un an que c'était la même rengaine, un an qu'elle effectuait chaque jour les mêmes gestes, qu'elle se forçait de penser à ce que sa famille aimerait qu'elle, un an qu'elle avait renforcé une carapace qu'elle disait être indestructible. Bien sûr, comme chaque sorcier habitant l'Angleterre, la belle Greengrass avait un certain nombre de craintes concernant une éventuelle guerre qui allait être déclarée, vu les circonstances. Elle avait longuement entendu parler de l'arrestation du célèbre Harry Potter, ainsi que de plusieurs de ses acolytes. Acolytes. Jusqu'où ce mot pouvait-il aller ? Le plus rassurant pour la jeune était que ses acolytes ne soient que le rouquin Ronald Weasley et la Sang-Impur répondant au nom de Granger. Mais s'ils étaient plusieurs ? Et si, parmi ses résistants condamnées à rester à Poudlard, se trouvait la seule personne qu'elle n'aurait sans doute jamais voulu voir enfermée dans ses lieux ? Bien qu'il était impossible que Frederic Weasley ait été condamné à rester une année de plus à Poudlard pour des services à rendre à l'école, Astoria avait entendu de nombreuses fois que cela était le cas.

    C'était donc le cas. C'était donc vrai ; la seule personne qui avait fait basculer toute sa vie se trouvait sous le même toit qu'elle, en ce moment-même. Il parcourait, tout comme elle, ces bons vieux couloirs de Poudlard comme il avait pu le faire lorsqu'il était encore scolarisé. Comme elle, il avait le droit au pudding le jeudi soir en guise de dessert et peut-être même qu'ils s'étaient déjà frôlés, sans s'en rendre compte, comme au bon vieux temps. Mais quel bon vieux temps, après tout ? Les temps avaient changé, contre le gré d'Astoria. Elle avait eu du mal à se faire à ce nouveau mode de vie. Elle, qui avait jusqu'ici marché droit devant elle comme lui avait fermement obligé sa famille, avait été prête à tout laisser pour ce jeune homme pour qui la passion avait dépassé la raison depuis un long moment. Elle se souvenait mot pour mot ce qu'il avait pu lui dire le soir où ils avaient décidé de mettre fin à leur relation. Malgré tout ce temps, elle ne pouvait se défaire de cette image remplie d'insultes que lui rappelait cette scène qu'elle aurait souhaité effacer à tout jamais de sa mémoire.

    C'était avec un semblant de conviction qu'Astoria avait décidé de faire passer sa haine envers le jeune homme, mais surtout envers tous ces gens qui les avaient empêchés d'être ensemble, en se mettant à travailler comme une Serdaigle. Le plus curieux là-dedans était de voir que les comportements d'Astoria étaient devenus monotones, sans joie de vivre et très peu d'émotions s'affichaient sur son visage. Il était clair que l'on pouvait dire d'elle qu'elle ne vivait plus, qu'elle existait seulement. Les points de la Serpentard étaient, certes, devenus plus que satisfaisant pour cette nouvelle année scolaire, mais aucune satisfaction n'arrivait à se faire ressentir dans son esprit. Elle embêtait les professeurs pour des informations supplémentaires concernant les devoirs, levait la main à chaque fois qu'elle en connaissait la réponse, travaillait jour et nuit pour avoir les meilleurs points lors des interrogations uniquement par haine, uniquement refouler un mal-être devenu bien trop pesant dans quelque chose d'utile.

    Enfin, lorsqu'elle eut les informations nécessaires données par le professeur, Astoria quitta la salle de classe sans annoncer le moindre remerciement à la personne. En sortant de la salle de classe, elle regarda une fois à droite, puis à gauche. Bien que l'heure du dîner avait sonné depuis un petit temps, la jeune fille avait trouvé cela anormal que, depuis le début de cette nouvelle année scolaire, les couloirs furent aussi vides et silencieux. Ce silence cachait bien trop de choses qu'Astoria avait du mal à découvrir. Alors qu'elle s'était mise à parcourir le couloir d'un pas rempli de détermination, la jeune fille plongea à nouveau dans ses pensées. Ce matin encore, la sorcière avait entendu deux de ses amies, Flora et Hestia Carrow, discuter du coup monté qu'elle avait instauré contre le rouquin, nommé Frederic Weasley. Elles s'étaient arrangées pour l'empêcher d'attraper sa nourriture avec ses couverts, grâce à un sortilège qu'elles avaient lancé sur lui. Elles avaient, bien sûr, raconté cette petite anecdote à Astoria avec un ton humoristique, mais ce ton fut loin d'être des plus acceptables pour Astoria. Elle qui refusait déjà catégoriquement de croire au retour de son amant entre les murs du Château, elle ne pouvait pas supporter l'idée d'entendre parler de lui. C'était comme raviver une flamme, une flamme éteinte depuis bien trop longtemps....

    Lorsqu'elle arriva enfin à la cage d'escaliers, elle se mit à descendre quatre à quatre les marches en se forçant à chantonner un petit air des Bizzar' Sisters, comme si cela allait lui faire oublier le fil de ses pensées. C'était une des nombreuses méthodes qu'elle utilisait lorsqu'elle ne voulait pas penser à quelque chose qui pourrait la blesser, quelque chose qui pourrait lui faire mal au point que cela s'affiche sur son fin visage pâle. Elle tenait toujours fermement sa baguette dans sa main gauche, la main la plus habile pour elle lorsqu'elle voulait lancer des sortilèges. Son parchemin, quant à lui, se trouvait dans son autre main, avec sa plume et son encrier. Elle eut alors cette cadence rythmée pour descendre tous les escaliers, jusqu'à ce que ceux-ci la mènent aux cachots, là où elle voulait se rendre afin de pénétrer dans sa salle commune.

    Mais une fois qu'elle atteignit les premiers couloirs adjacents à sa salle commune, elle s'arrêta subitement. Son coeur venait de manquer d'un bond au moment-même où ses yeux se posèrent sur quelque chose, ou plutôt quelqu'un, que la jeune n'avait, jusqu'ici, halluciné par ses moments de folie à répétition. A quelques mètres d'elle, bien qu'elle eut du mal à l'admettre, se tenait Frederic Weasley. Frederic. Lui. Il était de dos, certes, mais à sa posture, Astoria venait de comprendre que le jeune homme avait couru. Pourquoi avait-il couru ? Et que venait-il faire ici ? Sa dernière question lui parut stupide. Elle avait un dernier espoir de penser que cette venue était pour elle, mais elle ne devait pas oublier quelques détails. Cela faisait maintenant un an qu'ils ne s'adressaient plus la parole, se considérant comme étant étrangers l'un envers l'autre, mais cela faisait surtout un an qu'elle n'avait plus eu la moindre nouvelle de sa part. Elle pensa alors que le jeune homme avait changé, beaucoup changé, trop changé. Se souvenait-il d'elle ? Elle voulait l'espérer, mais pas entièrement. Après tout, elle n'osait même pas imaginer l'état du jeune homme si son coeur était encore entiché à sa propre personne. Peut-être que son esprit était dans le même état que le sien, après tout. Elle n'en savait rien.

    Elle s'apprêtait à l'interpeler, sans réellement savoir d'où venait cette force. Effectivement, elle n'avait pas pensé une seule seconde à lui parler. Dans sa tête, tout semblait pourtant s'éclairer : La jeune fille avait prévu de revenir silencieusement sur ses pas pour fuir le jeune homme. Elle n'aurait pas souhaité qu'il la voit mais, finalement, quelque chose au fond d'elle lui criait de rester, pour savoir. Savoir ce qui allait en être. Car, après tout, n'était-ce pas ce jeune homme pour qui elle voulut tout abandonner qui se tenait devant elle ? Avançant alors d'un pas incertain, Astoria éleva fermement le ton de sa voix, bien que celui-ci cachait une certaine réaction fébrile de sa part, une réaction fébrile qu'elle avait pensé pouvoir contrôler en restant sous sa carapace.

    - J'ai cru que tu ne reviendrais jamais.
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